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La gestion des risques - L'Ingénierie des exigences -

Portrait de PhilippeJarrin
Soumis par PhilippeJarrin le dim, 09/28/2014 - 15:27

UniText vise à indexer et capitaliser des textes, alinéas, clauses, bref, une ergonomie particulière localement hiérarchique dans un graphe orienté.

Voici une vision de management des risques autour des exigences :

Problématique

Les risques sont le non-respect :

· Des besoins du client, bien ou mal exprimés à travers les exigences

· Des délais de réalisation, besoin de reprendre les travaux après découverte de défauts inacceptables

· Des surcoûts associés aux travaux de reprise, ou de compléments de travaux à la suite de besoins mal exprimés ou compris

Parmi les bonnes pratiques :

Au niveau de la spécification initiale :

· Partager avec le client les exigences antagonistes, ainsi on peut faire plus gros mais plus cher, moins cher à l’utilisation mais plus cher à la fabrication, moins lourd, mais avec plus de pertes thermiques, moins cher mais plus polluant, plus ergonomique, mais plus de coûts de développement et de prototypage etc., afin de mettre le curseur vers la maximisation de la satisfaction et la minimisation des coûts globaux, genre analyse de la valeur des exigences

· Identifier les challenges pour faire progresser l’état de l’art. Ainsi des exigences risquées peuvent se voir attribuer un niveau d’effort, et non pas une sanction certaine et chiffrée, ce niveau d’effort pouvant se noter par des revues et des consensus entre les hommes de l’art …

· Un risque se traite souvent selon la méthode « Shadock » : si un problème n’a pas de solution, alors, il n’y a pas de problème … Le suivi des risques en se forçant un rythme adapté de revue permet de faire émerger des idées et des opportunités, comme simple conséquence de la discipline et de la ténacité, là où l’on aurait directement abandonné car pas de solution immédiate

· Identifier quand et comment des exigences peuvent se modifier de façon gratuite à mesure que la visibilité augmente, et quand les modifications sont payantes quand il faut revenir en arrière

Au niveau commercial :

· Bien prendre en compte les hypothèses qui ont conduit à définir performances, coûts et délais. Ainsi la remise en cause des hypothèses lors de la phase de réalisation ou de re-expression des besoins permettra de gérer les conséquences de façon plus apaisée

Au niveau de la conception, réalisation :

· Partager avec le client les choix d’architecture. Ainsi les non conformités aux exigences seront des contraintes choisies et non subies, justifiées par des impossibilités de type Lois de la Physique, Lois de la complexité, contre lesquelles on doit se soumettre

· Partager avec le client les exécutions « irréversibles », faire une revue des exigences impactées qui deviennent irréversibles par des décisions impactant fortement les coûts et les délais

· Enfin, réaliser des maquettes, des prototypes, des simulations (CAO 3D, réalité virtuelle …) afin de bien voir et imaginer le produit fini pour pouvoir modifier les exigences avant qu’il ne soit trop tard

· Enfin garder en tête la remise en cause des exigences à tout niveau de réalisation pour rechercher des opportunités, ainsi quand la visibilité augmente lors de la réalisation, on peut faire mieux et moins cher ou beaucoup mieux, un peu plus cher, ou un peu moins bien, beaucoup moins cher …

· Garder quelques personnes motivées qui s’intéressent « la tête hors de l’eau » pour observer, relire, vérifier, poser des questions non conformistes, ainsi des erreurs peuvent être anticipées et neutralisées, mettre tout le monde « la tête dans le guidon » c’est aussi prendre des risques …